top of page

L’importance des dukuns en Indonésie

Sur cet archipel d’Asie du Sud Est, pratiques, coutumes et traditions se sont ancrées dans la société bien avant l’avènement des religions monothéistes et perdurent à travers les âges. Ainsi, en dépit de l’ampleur prise par l’islam depuis le XIIIème siècle, la société indonésienne n’a jamais cessé d’offrir de l’importance aux traditions animistes. Depuis des temps immémoriaux, les Dukuns, terme malais-indonésien se traduisant par guérisseur, chaman,  ou sorcier, ont revêtit une importance particulière au sein de la société et conservent encore aujourd’hui une place inébranlable au cœur du Tanah Air Kita. 

​

Détenteurs de savoirs médicinaux, conseillers professionnels ou personnels ou encore  virtuoses de la sorcellerie, ces chamans assurent un large panel de fonction et sont régulièrement consultés par une population désireuse d’obtenir des réponses. 

Les dukuns 

​Tradition, histoire et croyance

Publié le 13/09/2017 - Indonesie

L’Indonésie est un pays peuplé d’histoires légendaires, de mythes stupéfiants et de traditions fascinantes. Ainsi, au cœur d’une contrée dominée par l’islam, des croyances animistes sont encore aujourd’hui fortement représentées. Very Local Trip revient en particulier sur le culte ancestral d’un pays aux mille visages : celui des dukuns.

Guérisseurs ou sorciers : des traditions partagées par toutes les classes sociales

Véritables sages, considérés comme des protecteurs, ils peuvent être néanmoins dissociés en deux catégories : les dukuns blancs, guérisseurs au service de la population, et les dukuns noirs, amateurs de sorcellerie. La limite entre ces deux états n’est néanmoins que très peu établie : un guérisseur peut rapidement et facilement offrir ses services de magie noire contre rétribution. C’est cependant dans le cas de soins médicinaux qu’ils sont aujourd’hui les plus consultés. Dans tous les cas, le savoir du chaman se doit de lui être transmis, la plupart du temps, par l’un de ses parents, lui offrant ainsi une légitimité naturelle aux yeux de la société.

​

Aujourd’hui, peu importe le degré d’instruction, les dukuns sont consultés par la population, principalement sur l’ile de Java. Pour un remède, un sort ou une dose supplémentaire de chance en vue d’une élection, de nombreux indonésiens issus de toutes les classes sociales s’affairent auprès de ces chamans pour y trouver l’aide escomptée. Les anciens présidents Sukarno et Suharto sont également connus pour avoir sollicité le savoir de ces dukuns. Certains d’entre eux ont acquis une telle notoriété que plusieurs jours de voyage n’arrêtent plus les croyants : c’est le cas d’Agus Yulianto, connu sous le nom de Ki Joko Bodo, vivant dans l’est de Jakarta, et dont les séances peuvent se chiffrer à plusieurs milliers de dollars.

Une culture indonésienne à découvrir

Etres divins, sorciers ou guérisseurs selon les situations, les dunkuns ont ainsi conservés une place privilégiée au sein de la société indonésienne et sont les témoins d’une tradition animiste restée forte à travers le pays. L’ile de Java est particulièrement concernée : le terme de kejaween, traduit communément par ‘javanisme’, évoque une culture empreinte de traditions, croyances et rituels, inchangée à travers l’histoire et malgré la diffusion des grandes religions.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la culture indonésienne, nos amis locaux, experts de leurs villes, sauront vous guider à travers les légendes et les histoires de l’archipel : n’hésitez pas à les contacter !  

DECOUVRIR NOS DESTINATIONS

ILS PARLENT DE NOUS

NOTRE CONCEPT

bottom of page