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Origines des geishas

L’origine des geishas remonte au VIIème siècle. Appelées alors les sabrukos, certaines femmes avaient pour tâche de danser, pratiquer les arts et vendre des faveurs sexuelles aux élites. Cette appellation évolua au cours des décennies et c’est à partir du XVIème siècle qu’on les nomma désormais les yujo. Ces dernières mêlaient également plaisirs charnels, art et divertissement. Néanmoins, les plaisirs charnels prirent peu à peu une place moindre dans le rôle des yujo qui placèrent progressivement l’art au centre de leur métier. La profession se modernisa et ces femmes s’hissèrent ainsi peu à peu au rang d’artiste.

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A partir du XVIIIème siècle, la prostitution s’efface du tableau et les geishas, terme regroupant alors des femmes raffinées et cultivées, apparaissent. Ces dernières gagnent désormais leurs vie grâce à la pratique de la danse, du chant, de la calligraphie ou de la musique. En 1779, le gouvernement japonais reconnait officiellement le métier de geisha, qui se voit ainsi structuré et réglementé. La prostitution n’est pas incluse dans sa définition et les geishas sont ainsi définitivement érigées par la loi nippone au rang d’artiste.     

GEISHA

ambassadrice de l'art japonais

Publié le 23/04/2020 - Japon

Signifiant littéralement « personne pratiquant les arts », les geishas constituent un symbole intemporel de la culture nippone. Ces ambassadrices du raffinement japonais suscitent toujours la fascination des visiteurs de passage. Accompagnés de l’un des amis locaux de Very Local Trip, partez sur les traces d’un univers teinté de mystère et découvrez les traditions, les origines ainsi que les missions de ces geishas, décrites par certains comme gardiennes des arts et par d’autres comme courtisanes.   

Une profession codifiée

L’univers des geishas est très codifié et plusieurs éléments sont essentiels.

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  • L’habillement : lors des sorties, le kimono est primordial. Ce dernier est porté avec une large ceinture en soie, l’obi, faisant l’objet d’une préparation importante en amont. En effet, la taille du nœud dépendra de l’âge et de l’expérience de la geisha.  En dessous, ces dernières ne portent pas de sous-vêtements contemporains mais un couvre-hanches, appelé koshimak.

  • Le maquillage : lèvres rouges, teint blanc et yeux fardés de noirs sont les principaux attributs du maquillage d’une geisha. Tout comme le nœud de l’obi, le maquillage varie selon l’expérience et l’âge : par exemple, une maiko, apprentie geisha, ne peut mettre du rouge à lèvre que sur la partie inférieure de sa bouche.

  • La coiffure :  Un chignon très sophistiqué et traditionnel, tiré à l’arrière, demande également plusieurs heures de préparation fastidieuse. Cette coiffure est souvent décorée d’accessoires ornementaux.

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Au-delà de l’habillement, l’apprentissage du métier est également codifié. Dans le passé, des jeunes filles mineures étaient achetées à des familles pauvres et élevées au cœur de l’okiya, maison des geishas. Ces dernières débutaient en aidant aux tâches ménagères avant de suivre une formation aux arts et de se spécialiser dans une discipline en particulier. Elles pouvaient après quelques années devenir ensuite geisha et organiser leur propre évènement avec leur propre clientèle.

 

Aujourd’hui, même si les jeunes filles doivent choisir cette carrière de leur plein gré, les formations, plus courtes, gardent la même structure.

Les geishas aujourd’hui

Gardiennes des traditions japonaises, les geishas vivent aujourd’hui principalement à Kyoto. Un certain regain d’intérêt pour cette profession est connu aujourd’hui de par la forte médiatisation des geishas.

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Nos amis locaux seront là pour vous guider au cœur du Japon et vous éclairer sur l’univers des geishas : n’hésitez pas à les contacter pour en apprendre davantage via Very Local Trip.

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